[نجيب بنشريفة]

المشاركة الأصلية كتبت بواسطة د.جمال محمود هنداوي

أحْضرْتُ السماءَ
إلى غرفتي
وفَصَّلْتُ منها
ستائرَ
سراويلَ
تناسبُ كلَّ الفصول
حبالَ مشانق
ربطات أعْناق
عمائمَ
وعباءات عربية...
من الخرَق المُتَبقية
حكْتُ كلباً
أتسكَّعُ معه في يوم
عطلتي المُشْمس
لا فرق عنده
إن كان جمعةً
سبتاً أو أحدا
كلبي
لا يحتاج اللحمَ
ولا العظام
لا ينبح الطُّراقَ
ولاحتَّى كلابَهم
فقطْ ينظرُ إليهم صامتاً
و من حين لآخر
يُحَدّقُ إلى الأعلى
مُفْترشاً ظلّي...

les chaines





J’avais à coté de moi le ciel pas comme ils veulent
Dans ma chambre sentant le miel nous étions seul à seule
Je l’ai découpé faisant de lui des volés et pantalons
Aptes pour toutes saisons ainsi des turbans
aussi des nœuds très chancelants
Le reste destiné pour chemises longues chantant des vielles chansons
En brodant un compagnon qui leurs fait peur depuis longtemps
Passant avec lui mon jour de repos ne cessant
de les dévisager tous en marchand
Ne différenciant entre les jours des prières indifférent aux passants
mon chien n’a besoin ni de viande ni d’os n’aboie jamais sur les sentiers même sur les leurs utilisés à trainer les trainés comme canassons
Chaque fois que je le regarde il lève son visage vers le haut tout en s’asseyant sur mon ombre avec ses yeux dansants



Tr N.B